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Qi Gong
  • Ce qu’est le qi gong

Le qi gong est souvent présenté comme une sorte de gymnastique douce d’origine chinoise, ce qui est très réducteur. En réalité, le qi gong est une pratique de santé s’appuyant sur une philosophie de vie. Il peut se traduire par « maîtriser l’énergie » et, ou « nourrir l’énergie ». Il vise à maintenir et améliorer la santé, à élever la capacité vibratoire propre à une vie épanouie, à prolonger cette dernière dans de bonnes conditions physiques et mentales afin que chacun puisse se sentir utile tout au long de l’existence.

Pour les philosophes de la Chine ancienne, ceux qui sont les pères de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), le cosmos est organisé entre deux forces opposées et complémentaires. Ce concept est un véritable paradoxe, les deux éléments qui le structurent, ont pour nom le yin et le yang. Le yin et le yang cherchent à s’équilibrer en toute chose dans un champ énergétique, dont la caractéristique essentielle est le mouvement permanent. Comprendre et intégrer ce concept implique une vision globale, holistique du monde où les divers éléments de la nature sont inter-reliés. Ainsi, l’homme est conçu comme un tout énergétique dans en océan d’énergie : l’univers. Le Yin concerne la matière, symboliquement la terre, le Yang l’impalpable, symboliquement le ciel. L’homme se situe entre la terre et le ciel, il est en quelque sorte un commutateur entre les deux polarités et son bon fonctionnement passe par une perméabilité et une organisation énergétique de qualité.

Comment, dans la vie favoriser cette circulation énergétique et trouver l’équilibre au sein de cette diade pour que les fonctions humaines soient en harmonie? Pour la médecine traditionnelle chinoise qui utilise entre autres : l’acupuncture, la moxibustion, le massage, l’alimentation et la pharmacopée, le qi gong est le moyen par excellence pour entretenir l’équilibre des courants énergétiques dans les méridiens et par extension dans tout le corps. Pour équilibrer le Yin et le Yang, le qi gong utilise : des exercices physiques, des exercices de respiration, des exercices de concentration, des exercices de posture, et ce que l’on pourrait appeler des gestes mentaux pour conduire l’énergie. La philosophie taoïste postule : c’est le « I » qui commande le « tchi (Qi) », autrement dit, c’est le mental qui commande l’énergie.

Pour illustrer le propos, la respiration en conscience en est l’exemple le plus parlant. Dans sa totalité la respiration est yang, elle est associée à l’énergie céleste, cependant on observe une sorte de sous organisation, puisque l’expiration est de type yang, mais l’inspiration est de type yin. Une bonne respiration en MTC se traduit par la stimulation et l’harmonisation de l’énergie, en médecine psychosomatique occidentale cela se traduirait en stimulation et harmonisation des systèmes neurovégétatif et neuroendocrinien. Il est simple de faire le lien entre ces deux approches qui ne sont en aucune manière antinomiques. Dans la pratique, la respiration sera parfois libre, souple et détendue, parfois conduite volontairement. C’est le cerveau qui régule la respiration automatique mais c’est également lui qui prend en charge les modes de respirations conduites et donne accès au divers types de respirations profondes. Finalement, la pratique du qi gong par le rétablissement de l’équilibre énergétique yin yang va permettre à celui qui s’y adonne de se recentrer, de retrouver calme et harmonie et ainsi compenser positivement le stress, l’agitation excessive et le côté superficiel du monde dit moderne.

  • Historique

Les origines du qi gong à l’instar de la méditation datent de plusieurs millénaires. La santé a toujours été une des préoccupations majeures des hommes, et à l’aube de l’humanité, l’incompréhension totale du monde et des phénomènes naturels favorisent l’émergence des superstitions et également de la magie, pour ce qui concerne la santé. En Chine des sages étudient la nature et ses cycles, ils observent les comportements de l’homme dans diverses circonstances en relation avec l’environnement. Ces savants de l’époque s’intéressent aussi aux réactions de l’homme en fonction des saisons et de la cosmologie, ils recoupent les expériences, les vérifient et observent ce qui est renouvelable. Ils constatent que l’homme fonctionne comme un tout en relation étroite avec les différents éléments de l’environnement. Il reste à trouver des moyens pour maintenir le capital vital afin de conserver une bonne santé. Ce souci n’est pas propre à la Chine, il est facile de recouper les efforts effectués au cours du temps par différents groupes humains et de constater des pratiques communes, c’est le cas des massages, de la relaxation ou encore de l’herboristerie.

Pour autant c’est en Chine que l’on découvre que l’équilibre de l’homme passe par le bon fonctionnement du corps animé par un mental calme. Progressivement, l’élaboration d’ensembles de mouvements propres à améliorer la vitalité de l’organisme se structurent en systèmes cohérents qui donnent des résultats tangibles : le qi gong est né et devient un des premiers axes de la médecine préventive en Chine. La transmission des savoirs se fait par voie orale et c’est pourquoi on trouve peu d’écrits sur les origines du qi gong. Les textes les plus anciens datent seulement des troisième et deuxième siècles avant JC alors que les pratiques corporelles remontent à plusieurs millénaires. C’est à l’avènement du taoïsme que le qi gong développe sont cadre théorique sous l’impulsion de la philosophie de LAO TSEU, initiateur d’une médecine intuitive. Les bases de la médecine traditionnelle chinoise sont posées et les techniques qui activent et équilibrent les flux d’énergie chez l’être humain en sont les clefs. Le qi gong fait partie aujourd’hui du panel de techniques modernes de santé qui privilégie les aspects préventifs sans attendre les défaillances majeures tant sur le plan physique que psychique.

  • Méthodologie

La pratique du qi gong lève les blocages énergétiques, dans ce cas, il s’agit de laisser les choses se faire naturellement, sans chercher à interpréter, ni attendre quoique ce soit. Des manifestations énergétiques internes risquent alors de se produire accompagnées de mouvements autonomes ; il faut alors laisser le corps bouger, les muscles trembler, le souffle s’enfler au point de devenir sonore ou encore cri spontané, ces phénomènes sont normaux et peuvent participer à une régulation des émotions. En revanche il est indispensable d’en être l’observateur pour maintenir un certain équilibre psychique et savoir arrêter le processus avant qu’il ne devienne incontrôlable. Quand la séance a conduit à une libération d’engrammes sous forme de charges émotionnelles, il s’ensuit un état de grande quiétude tant physique que psychique qui se juxtapose à une nouvelle capacité de prise de recul et de mise à distance d’évènements qui jusqu’alors paraissaient faussement perturbants. Les blocages énergétiques peuvent avoir pour cause des états psychoaffectifs compensés. Enfouis au plus profond de la mémoire, ils sont silencieux et les défenses mises en place évitent les disfonctionnements au quotidien, cependant ces blocages entravent la bonne circulation de l’énergie. La gestuelle du qi gong a pour but de défaire ces blocages énergétiques sans sombrer dans la thaumaturgie.

  • La gestuelle en qi gong

Les mouvements en qi gong ont pour but de défaire les blocages énergétiques. Exécutés très lentement, ils animent la circulation de l’élan vital dans les méridiens et par conséquent dans tout le corps. De manière incontestable, l’ensemble des mouvements a pour effet la tonification musculaire et sur le plan énergétique, l’équilibre du yang et du yin. Par ailleurs, l’enchaînement contraction-détente entraîne une autorégulation de l’énergie dans les espaces articulaires et permet à la fonction locomotrice : sur le plan ostéotendineux de conserver sa souplesse et sur le plan articulaire d’éviter les effets sclérosants. Une pratique efficace nécessite un certain confort corporel afin d’éviter la stimulation des nocicepteurs qui annihileraient la concentration et l’attention. Les postures de travail doivent conjuguer attitude juste et état de bien-être, pour favoriser une bonne gestuelle.

Pour la posture, le corps doit être bien ancré au sol, puis au fil des séances se développera la notion subtile d’encrage. Une posture mal équilibrée aura un écho négatif sur le bon fonctionnement de l’individu et affectera la fluidité de la circulation de l’énergie avec pour conséquence une perte d’harmonie. Or, la pratique a pour vocation, d’une part d’éliminer les tensions du corps et plus particulièrement celles qui logent dans les muscles posturaux responsables de bien des souffrances chroniques et d’autre part de limiter la dispersion de l’énergie résultant d’une vigilance affaiblie avec pour effet l’altération de la respiration. L’observation montre que très souvent un corps mal équilibré ou en souffrance va de pair avec un mental confus, agité voire dissocié. Or, c’est la pensée qui a la charge de la régulation de la respiration et c’est cette dernière qui est maître de l’énergie. Dès lors il est aisé de comprendre l’importance capitale de la posture.

Pour la gestuelle, une solide posture de base va permettre la mise en œuvre des mouvements. Ils sont initiés mentalement à partir du centre énergétique inférieur appelé : « dan tien ». Il est remarquable que ce centre énergétique qui n’a pas de support anatomique, ce qui ne manque pas de perturber le débutant, corresponde au centre de gravité de l’homme. Pour la pratique, les mouvements sont lents, souples, fluides, enroulés, ils explorent les limites articulaires en douceur tout en veillant à la détente complète des antagonistes. Ils peuvent être parfois plus rapides mais ne seront jamais forcés. La mise en œuvre des différents systèmes de gestes demande pour être efficiente un esprit libre de toute pensée et libéré de toute émotion, il suffit simplement de focaliser l’attention sur les mouvements en cours d’exécution en symbiose avec le souffle.

De la conjugaison, posture juste, mouvements correctement réalisés, mental apaisé, souffle régulé, naîtra la perception du phénomène extraordinaire qui anime la vie : l’énergie. Puis au fil du temps avec un entraînement assidu, le pratiquant peut atteindre les sensations qui le fondent dans l’unité et la sérénité de la pleine conscience.

  • L’entraînement

Le qi gong est à la fois un exercice simple et complexe, il est composé d’un ensemble d’outils appelés « systèmes ». Ces derniers sont innombrables tant la pratique est ancienne et le pays vaste. Chaque maître a ses techniques et ses secrets, mais tous ont en commun et pour base la MTC. Les changements de comportement et le développement des capacités personnelles sont le fruit d’un travail assidu et d’une intensité suffisante si l’on veut arriver à de vrais résultats.

Les personnes qui pratiquent le qi gong sentent très rapidement le côté sain de la discipline, la maxime latine : « men sana in corpore sano », prend ici tout son sens. Le qi gong est un puissant activateur de l’énergie. Il est utilisé dans de nombreux domaines : la santé, le développement personnel, les arts martiaux, les soins thérapeutiques et la recherche spirituelle. Les stratégies d’entraînement varient dans leur forme et leur esprit en fonction des objectifs de chaque individu, de l’ancienneté dans la pratique, ainsi que de l’âge et de l’état santé. L’entraînement respecte les placements articulaires sans contraindre outre mesure les structures anatomiques propres à chaque personne. L’ancrage permet au corps de s’étirer vers le haut et de se poser solidement au sol avec la sensation d’être léger dans la tête et lourd dans les pieds. La posture est très favorable pour se concentrer sur soi et développer le regard intérieur qui sera, à l’instar de la respiration, un agent de la conduite de l’énergie. Les scientifiques spécialistes des neurosciences ont montré que le fait de penser à un mouvement animait les chaînes des neurones responsables du mouvement à réaliser, comme une sorte de pré gestuelle neuronale, c’est ce qui rend les visualisations importantes dans la maîtrise et la conduite de l’énergie à travers le corps avec des bénéfices certains pour la santé. Les mouvements qui paraissent parfois étranges au béotien ont été élaborés pour étirer, vriller, contracter ou ouvrir les méridiens énergétiques afin de favoriser la libre circulation des divers flux. Le travail du corps par activation alternative, contraction-détente des couples moteurs va se faire dans toutes les directions et à tous les niveaux stimulant la propagation de l’énergie dans le corps. L’association harmonieuse de mouvements lents et de la respiration consciente constitue un ensemble qui participe à la régulation de l’énergie.

Sur le plan locomoteur et psychomoteur, les gestes bilatéraux alternés ont un double effet, d’une part l’amélioration de la coordination et de l’équilibre, d’autre part la stimulation des deux hémisphères cérébraux, ce qui régularise les émotions et les états de stress de manière naturelle. A ce stade de l’entraînement, il n’est pas rare de ressentir la réalisation des mouvements comme commandée de l’intérieur et allant vers l’extérieur accompagnée d’une sensation d’unité. Il peut alors y avoir une sorte de perception d’expansion corporelle qui, alliée à un mental paisible, procure une fluidité perçue comme transcendante avec pour résultat une sensation de plénitude et de rare bien être. Le changement profond que peut produire le qi gong demande du temps et de la persévérance pour observer, sentir et intégrer les phénomènes. La patience dans la pratique est le maître mot pour atteindre ce que l’on n’attend pas.

  • Les effets du qi gong

La pensée, siège de l’égo, virevolte sans cesse du passé au futur sans marquer de pose au présent pour la plupart des individus. Cette agitation mentale a un effet direct sur le cerveau limbique ou autonome par la mise en alerte de l’amygdale, petite glande cérébrale responsable des états de stress. En outre, le cerceau limbique est responsable du fonctionnement des grandes fonctions autant dire de la santé.

Le qi gong en tant que méthode de soins permet, lors de la pratique de vivre consciemment au présent. Il a commencé à être pris au sérieux en Occident avec l’avènement d’une nouvelle science : la psycho-neuro-immunologie. Depuis, des scientifiques ont montré que la pratique du qi gong améliorait les défenses immunitaires, favorisait la libération de DHEA, hormone stéroïde associée à la vitalité et stimulait la production d’endorphine qui a un effet positif sur l’humeur.

Par ailleurs, la pratique du qi gong favorise la mise au repos de toutes les fonctions cérébrales comme une sorte de mise en état de veille consciente. Par conséquent, elle est favorable à l’équilibre neurovégétatif et neuroendocrinien, avec un possible effet sur la plasticité cellulaire des divers cortex. Cependant, le rôle du cerveau autonome ne s’arrête pas là : centre des émotions, il est le lieu incontesté de l’avènement de la motivation. De l’état du fonctionnement de l’ensemble des fonctions cérébrales dépend l’humeur, la créativité et les capacités d’action. L’action sans attachement au résultat représente ce que les taoïstes nomment le « wu wei » ou non agir. Cette attitude philosophique se présente comme étant l’antidote de l’excitation pathologique propre au monde d’aujourd’hui avec pour résultat la diminution de la dictature de l’égo, la régulation du métabolisme propre à l’homéostasie.

« La santé se mérite, se gagne et se défend jour après jour, par des méthodes prévues par la nature et non par la médecine ». HIPPOCRATE

  • Les fausses idées sur le qi gong

La réputation du qi gong comme discipline développant l’énergie ne manque pas d’intéresser des individus peu fiables. Certains, en quête de pouvoir ou malhonnêtes se plaisent à confondre le qi gong avec l’illusionnisme, la prestidigitation ou encore des dons exceptionnels. Il arrive même parfois que l’on entende des énormités telles que : « avec le qi gong on peut faire tourner les tables, avaler des boules de billard, faire repousser les cheveux voire des membres amputés »… Ces assertions sont une insulte à l’égard de l’éthique du développement personnel, et les naïfs, qui seraient tentés de faire leurs ces croyances, doivent se remémorer la pensée du Bouddha qui dit en substance : « ne crois que ce que tu as pu vérifier par toi-même ». Il est indispensable d’ériger des garde-fous pour éviter la déstabilisation et l’affaiblissement de la conscience et pour fermer la porte à toutes sortes de manipulations.

Par ailleurs, la pratique du qi gong peut réveiller certains troubles en annihilant les mécanismes de défense. Certains sujets peuvent alors adopter des comportements excessifs et débridés, comme s’ils étaient en état de transe ou d’ébriété. Les manifestations peuvent être diverses : gestes ou bruits répétitifs intenses, contorsions et hurlements, plus grave encore, manifestations identiques à la chorée. On est alors au bord de la dissociation structurelle et en laissant les abréactions se répéter et se multiplier sans un véritable soutien thérapeutique mené par un professionnel, on favorise la désintégration de la conscience avec pour résultat l’altération de l’équilibre psychoaffectif. Si ces manifestations sont spectaculaires et prêtent parfois à rire, elles ne sont en rien équilibrantes. Au contraire on atteint l’opposé de ce qui était recherché, à savoir une conscience tonique, autonome et créative. Les instructeurs de qi gong ne sont pas des thaumaturges ; il leur revient de limiter les représentations théâtrales, de recentrer les sujets se réclamant de forces exceptionnelles ou encore de visions extra-lucides.

  • Conclusion

Le qi gong est une école de développement personnel et de connaissance de soi. Il invite au respect de soi et de l’environnement. Libéré des parangons, stéréotypes, influences et modes de tous genres, l’homme devient sa propre nature, c’est pourquoi le qi gong est également une pratique de self-guérison.

Science de ce qui ne se voit pas, de ce qui ne s’entend pas, de ce qui ne se sent pas, le qi gong est un concept difficile à intégrer pour les occidentaux dont l’esprit est formé à l’analyse rationnelle. Par conséquent, une approche holistique et intuitive où seule l’expérience prime, demande une ouverture d’esprit et un temps d’adaptation. Le jeu énergétique est unique pour chaque individu et si le partage des sentis et ressentis est possible, il n’existe aucune vérité exportable et par conséquent aucune généralisation possible.

« L’homme est en fait une combinaison vertueuse du ciel et de la terre, du yin et du yang, des esprits inférieurs et des esprits supérieurs et enfin des souffles les plus subtils des cinq éléments ». Les Annales des rites

  • Bibliographie

A la découverte du qi gong, Yves REQUENA, éd Guy Trédaniel

Au-delà du vide, shi bo, éd Quimétao

Boules de qi gong, Hans HOTING, éd librairie de Médicis

L’art de taï ji quan, Antoine LY, éd Lierre et Coudrier

L’énergétique chinoise au quotidien, Aline DESPEISSE-LAINE, éd Ari ZAL

L’essence des arts martiaux internes, Jerry Alan JOHNSON, éd Chariot d’or

La santé par le qi gong, Louis WAN DER HEYOTEN, éd L’origine

Le stretching ou gymnastique de l’instinct, Jean-Pierre MOREAU, éd Sand et Tchou

Le stretching postural, Jean-Pierre MOREAU, éd Sand et Tchou

Les cinq chemins du clair et de l’obscur, Jean-Marc EYSSALET, éd Guy Trédaniel

Les mouvements du bonheur, Yves REQUENA, éd Guy Trédaniel

Les secrets taoïste de l’amour, Mantak CHIA et Michaël WINN, éd Axis Mundi

Massage qigong, dr Yang Jwing-Ming, éd Budo

Précis de médecine chinoise, Eric MARIE, éd Dangles

Qi gong exercices énergétiques de santé, dr Joséphine ZOLLER, éd Dangles

Qi gong le vol de la grue, A SCHILLINGS et P HINTERTHUR, éd Entrelacs

Qi gong santé parfaite, Davina DELOR, éd Dervy

Qi gong voie de guérison dynamisme santé, Maître Lam Kam Chuen, éd Le courrier du livre

Shen ou l’instant créateur, Jean-Marc EYSSALET, éd Guy Trédaniel

Souffle et énergie, M SHENG ZHU- M ANGLES-S DARAKCHAN, éd du Rouergue

Tao-tö king, Lao TSEU, éd Gallimard

Yi king, Jean-Philippe SCHUMBERGER, éd Dangles